Mai 68 - Dijon

Publié le par mai

Cinquième Forum Social Local de Côte d'or

Samedi 17 mai 2008

à la MJC des Grésilles (Dijon)


http://fsl.21.free.fr/mai2008.html

 

1- Mai 68 : quarante ans après, avec ADIAMOS

ADIAMOS a été créée en mai 1993 à l'initiative d'enseignants chercheurs de l'Université de Bourgogne et de militants des mouvements sociaux. Elle se propose de sauvegarder la mémoire du monde du travail et des mouvements sociaux (mouvement ouvrier, mouvement syndical, mouvement féminin, luttes revendicatives et d'émancipation, mouvement associatif, culturel, sportif, etc) en Bourgogne et au-delà. En ce sens, l'association s'intéresse à toute forme de documents les concernant. A cette fin, l'association met en œuvre le repérage et l'inventaire des archives existantes, se propose de créer une banque de données sur les sources de l'histoire contemporaine régionale, tout en collectant des documents nouveaux (archives privées ou publiques, microfilms, mémoires, journaux, tracts, affiches, photographies, films, bandes sonores, objets, etc) dont les témoignages des acteurs sociaux (enregistrements vidéos).
Sur le plan régional, l'association a le souci de mettre en relation les différentes structures (musées, centres de recherches, sociétés savantes, associations, organisations, etc) dont les préoccupations rencontrent les siennes. Ainsi ADIAMOS a créé plusieurs antennes (ADIAMOS 52 à Chaumont, ADIAMOS 89 à Auxerre, ADIAMOS 71 à Châtenoy-le-Royal) et travaille en partenariat avec les Amis de la Maison du Peuple de Besançon (25).
Adiamos est membre du CODHOS (Collectif des centres de documentation en histoire ouvrière et sociale).
Pour en savoir plus, visiter les sites : Adiamos ; CODHOS

Accueil dès 15h

Exposition d'ADIAMOS.

 

Conférence-table ronde sur mai 68, de 15h30 à 18h30.
Repères historiques

Par Georges Ubbiali, sociologue à l'Université de Bourgogne. Ses champs d'intérêt portent sur la sociologie du travail, du syndicalisme et des mouvements sociaux. Il a participé à la rédaction du livre La France des années 1968, Syllepse, 2008. Il publiera, à la rentrée, Mai 68 à Besançon dans le cadre du dossier sur mai 68 de la revue Dissidences, volume 5. Il est également militant syndical.

Le mai étudiant

 

Par Philippe Péchoux, secrétaire départemental de la CGT Educ'action 21, membre du GERME (groupe d'étude et de recherche sur le mouvement étudiant). Auteur d’une communication sur le Mai étudiant dijonnais aux journées d’études de Reims (janvier 2008).

Les luttes sociales

 

Par Jean-Pierre Debourdeau, ancien membre du bureau départemental de la FSU. A écrit sur Mai 68 pour le supplément de huit pages de Rouge du 15 mai, pour les n° spéciaux des revues : L’École Émancipée et Dissidences (n°4), pour le dossier de la revue Critique communiste (n° du printemps 2008), pour le livre des éditions Syllepse.

Chacun des trois intervenants dispose d'environ vingt minutes.

Débat :

Questionnement, comparaison mai 68 et mai 2008 ; les deux contextes : faut-il "liquider" l'héritage de mai 68 ? Echanges avec la salle, souvenirs locaux. Hier et aujourd'hui - l'unité dans les luttes - nouvelles recherches - allier, confronter les dimensions historiques et politiques - quarante ans après : le monde a changé, mais des questions demeurent, en particulier celles de l'émancipation de l'être humain, de la démocratie - irruption de nouvelles formes de luttes : altermondialisme. Que peut nous apprendre Mai 68 sur la situation actuelle ?


Buffet - buvette

18h30 : Buffet (pizzas ; brownies) - buvette : boissons équitables (ADM), bières artisanales, vin bio.


Spectacle théâtral

19h30 : Sur le thème des discriminations, par l'atelier théâtre de la MJC (hall, environ 20 min).


2- Soirée Théâtre + débat

Spectacle : La grande ceinture

A partir de 20 h.
(Libre participation aux frais.)

Pour visiter le blog du Théâtre du Puzzle, cliquer ici.

Co-production : Théâtre du Puzzle / Compagnie Zigzag
Jeu : Hélène Duchêne, Pascal Marchand
Direction d'acteurs : Danielle Latroy-Fuster

"Année 2035 : un monde gangrené par la violence.
Les plus pauvres, les exclus, peuplent le centre ville déserté. C'est le royaume de la ZND, la Zone de Non Droit, zone abandonnée par la police et les services sociaux. Les gangs y règnent en maîtres. L'ancien boulevard périphérique de la ville est devenu une autoroute à péage où les aires de repos sont à présent des quartiers d'habitation sécurisés pour ceux qui ont le privilège d'avoir un travail. C'est la Grande Ceinture, cercle de bitume barricadé, surveillé par une police spéciale militarisée : la Garde Autoroutière. Au delà de cette limite s'étendent les Grandes Banlieues, ZND de longue date. Beaucoup plus loin encore, les Zones Rurales, protégées par des grillages électrifiés.

 

C'est dans ce monde que vivent Maureen et William. Ils logent dans une petite maison sur la Grande Ceinture. Ils ont échappé récemment à la ZND du centre ville depuis qu'elle fait des ménages sur les aires du boulevard périphérique. Lui trouve des petits boulots dans les zones industrielles situées près des péages de l'autoroute. Par économie, il traverse tous les jours la ZND.
Leur quotidien c'est la peur d'être agressé, d'être au chômage, mais c'est aussi le rêve de quitter la ville pour une zone rurale, ou encore de décrocher un CDI qui permettrait de payer le péage de la grande Ceinture protégée par la police. Entre précarité et volonté de s'en sortir, chacun se débrouille et trouve ses solutions propres pour survivre dans ce monde absurde. L'amour qui unit ce couple connaîtra ses premières fêlures."

Débat :

Réflexions sur l'exclusion.

Publié dans A voir - débats

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