Le Mai des féministes - Résumé des communications

« Le Mai des Féministes »

 

1ère table-ronde, le 15 mai 2008 :

Année 68. La prise de conscience des féministes à l’oeuvre

 

Résumé des communications

  

  • Monique Dental : modératrice

 

  • Anne Zélinsky : « L’aube d’une révolution »

 

Mai 68 a été l'occasion pour le féminisme de réapparaitre. L'histoire des hommes ouvre ainsi des brèches par où la contestation féministe se fraie un chemin. Avant mai déja, un groupe s'était constitué en 1966 : FMA (Féminin Masculin Avenir). Fondé par Jacqueline Feldman et Anne Zelensky, il s'affirmait radical et mixte. Il a trouvé en mai l'opportunité de s'exprimer et de s'étoffer, lors de débats désormais célèbres, comme « Les femmes et la révolution », tenu à l'amphi Descartes. On assiste alors aux premières prises de paroles publiques sur la question des femmes, dans une « révolution » qui, comme les autres, restait jusqu'alors l'affaire des hommes. Cependant, dans les commémorations en cours, cet épisode important de mai, semble occulté.

Il s'agit surtout du mai des hommes. Tout se passe comme si la résurgence du féminisme, mouvement historique qui s'enracine dans une histoire antérieure, était un effet des évènements, alors qu'il s'en est saisi, inconsciemment, pour réapparaitre.

 

Livres publiés :

« Maternité esclave » 10/18 en collaboration (1975)

« Histoires du MLF » Calmann Levy, en collaboration avec Annie Sugier(1977)

« Histoires d'amour » Calmann-Levy en 1979.

« Le harcèlement sexuel au travail » en collaboration avec M. Gaussot Ed. du Rocher (1986)

« Histoire de vivre, mémoires d'une féministe » Calmann Levy (2005).

 

 

  • Jacqueline Feldman : « FMA, un groupuscule pré MLF »

 

Je voudrais parler de la naissance du groupe FMA, et montrer que c'était un groupe « pré-MLF », qui attendait, espérait, un mouvement de cette nature. Ce qui permet de montrer ce qu'il y a eu de nouveau dans le MLF par rapport au féminisme d'avant.

Je voudrais aussi pouvoir évoquer un peu le groupe « femmes mariées » du MLF, trop méconnu, qui a contribué aux Journées de la Mutualité de 1972 sur les sujets de l'accouchement et du travail ménager.

 

Livres publiés :

« La sexualité du Petit Larousse ou le jeu du dictionnaire, Tierce, 1980.

« Voyage mal poli à travers le savoir et la science, Tierce, 1980.

« L’éthique dans la pratique des sciences humaines : dilemmes » Editions L’Harmattan, 2000.

Elle a également publié de nombreux articles sur le sujet des femmes et du féminisme.

 

  • Antoinette Fouque  : « Octobre 1968 : naissance du Mouvement de Libération des Femmes. Un récit »

 

Un mouvement culturel, de civilisation, un lieu où naître femme politiquement.

Non-mixité et indépendance économique, culturelle, politique, symbolique.

Nous sommes nous-mêmes la matière de nos luttes.

Psychanalyse et politique : lever le refoulement sur le corps des femmes, libérer procréation et création.

Faire émerger une autre libido (libido 2 appelée ensuite libido utérine ou creandi).

Editions des femmes, actions de solidarité, MLF international, journaux, films... combat pour la parité.

Pour une société hétérosexuée. Il y a deux sexes.

Continuité à ce jour. »

 

                  Livres :

 

« Il y a deux sexes », Ed. Gallimard, 2004

« Gravidanza » Editions Des femmes, 2007

« Des femmes, 1974-2004 » Editions des Femmes

« Penser avec Antoinette Fouque », Editions Des femmes.

 

 

  • Liane Mozère : « Féminismes : du début des années 60 aux années du MLF. Témoignage »

              Livres :

« Le printemps des crèches », L’Harmattan, 1992.

  

 

  • Cathy Bernheim : « Perplexes, vous l’étiez parmi les bananes »

 

Je parlerai de l’apport des femmes issues des mouvements gauchistes (22 mars, VLR, GP) à la théorie et pratique naissante du MLF, et donnerai mon souvenir d’elles) à cette époque.

 

Livres publiés :

« Perturbations ma sœur » Essai, Le Seuil, 1983.

« L’amour presque parfait » Essai, Le Félin poche, 2003.

« Dors, ange amer » Essai, Le Seuil, 2005.

 

 

  • Nadja Ringart : « La jupe et le pantalon »

 

Pour beaucoup de commentateurs il semble aller de soi, en cette période anniversaire, que le mouvement de libération des femmes est l’héritier direct des « événements » de mai 68.  A l’échelle de 40 ans, que représente en effet la différence entre 1968 et 1970 ? Une mise en perspective plus précise me semble cependant nécessaire. Le joli mois de mai n’est pas le point de départ de toute réflexion culturelle et de toute contestation du carcan moral : l’effervescence et  l’ouverture des mois de mai et juin 1968 ont été précédées par nombre de signes avant-coureurs.  Et après l’été 1968 une rigidité de la pensée révolutionnaire et un langage  tristement stéréotypé réapparaissent bien vite, à travers quelques fermetures groupusculaires. Dans cet environnement, certaines jeunes femmes actives, dont j’étais, se considéraient comme des militantes, d’abord et avant tout, et n’envisageaient tout simplement pas une réflexion féministe. Les femmes étaient les autres, « bourgeoises » d’un côté, « prolétaires » de l’autre. Si on était « militante révolutionnaire », on n’était pas une femme, c’est du moins ce que nous déclarions. Les doutes, les interrogations et les révoltes ne manquaient pourtant pas. Il m’a fallu, en 1970, la magie de la rencontre avec d’autres, plus clairvoyantes, pour  réussir à sortir de la cacophonie et participer à la polyphonie d’un mouvement féministe émergent.

 

Dernier article paru :

« Scénario pour un film condamné » dans Les Temps Modernes, « La transmission Beauvoir » mars-avril 2008.

 

 

  • Geneviève Fraisse : « Contretemps de l’histoire des femmes »

 

Ecrire l'histoire des femmes: d'entrée de jeu, au lendemain de 68, ce fut à l'ordre du jour; aussi bien dans la pensée du commencement radical et de l'origine subversive, dans l'affirmation des actrices qu'un « mouvement » empêcherait volontairement de dénombrer, que dans les contradictions et les anachronismes avec la « grande histoire ». Fantassin du mouvement de libération des femmes, la généalogie d'une pensée féministe m'est apparue comme une contribution nécessaire à l'histoire en train de se faire.

 

Livres publiés :

« Le privilège de Simone de Beauvoir », Actes Sud, avril 2008

            « Du consentement », Seuil, 2007

« Le mélange des sexes », Gallimard-jeunesse, 2006

« La controverse des sexes », PUF, 2001,

« Les deux gouvernements : la famille et la cité », 2000, Folio Gallimard, 2001.

« Muse de la raison, démocratie et exclusion des femmes en France », 1989, Folio Gallimard, 1995.

« Clémence Royer, philosophe et femme de sciences », La Découverte 1985, réédition 2002.

 

 

 

22 mai 2008 - 2ème table-ronde   :

« La révolution féministe dans les années 70-80 »

 

 

  • Natacha Henry : modératrice, journaliste, historienne

            Livres :

« Les filles faciles n’existent pas, essai », Michalon, 2008.

« Exciseuse » avec Linda Weil-Curiel, City, 2007.
« Marthe Richard, l'aventurière des maisons closes », Punctum, 2006.
« Les "mecs lourds" ou le paternalisme lubrique », Robert Laffont, 2003.
« Dites-le avec des femmes, le sexisme ordinaire dans les médias », coll., CFD/AFJ, 1999.

 

Livre : « Les filles faciles n’existent pas, essai », Michalon, 2008.

 

 

  • Françoise Picq : « Les années mouvement : quel statut politique pour les femmes ? »

 

Comment le mouvement des femmes a prolongé Mai 68 tout en amorçant une rupture avec un certain militantisme. Quels résultats (paradoxaux) de recomposition du militantisme : entre réforme et révolution.

 

Livres :

« Libération des femmes, les années mouvement », Seuil, 1993.

 

 

  • Maya Surduts : « Les courants lutte de classes d’actualité dans les années 70 et 80 … le sont toujours aujourd’hui ! »

 
Brochures associatives :

« Contre les violences faites aux femmes »

« Pour u véritable service public de la petite enfance ! »

« Abolir la précarité Pour un réel droit à l'emploi des femmes ! »

 

Livres :

 « Contre les violences faites aux femmes : Une loi-cadre ! » Syllepse
« Une conquête inachevée : le droit des femmes à disposer de leur corps », CADAC Valérie Haudiquet,    
Maya Surduts, Nora Tenenbaum (coordination), Syllepe
« En avant toutes ! » Assises pour les droits des femmes 15-16 mars 1997, Le Temps des Cerises

« De nouveaux défis pour le féminisme » Actes du Forum du Collectif national pour les Droits des Femmes 9-10 mars 2002, Le Temps des Cerises.

 

 

  • Marie-Jo Bonnet : « Le désir, instrument de libération : l’expérience du MLF »

 

La question de l'homosexualité est inscrite dans l'émergence même du MLF à partir du moment où le mouvement se veut non mixte et axé sur la libération de la parole des femmes et de leurs désirs.

La grande originalité du MLF est d'avoir dé territorialisé le désir en ouvrant la frontière séparant l'homosexualité de l'hétérosexualité. Expérience décisive, qui semble avoir été oubliée tant elle subverti les normes sociales et psychanalytiques. L'enjeu sous-jacent de cette expérience collective est d'inscrire dans la Cité une symbolique nouvelle de la relation femme-femme.


Hommage à des femmes qui m'ont fait évoluer.

Ayant déjà beaucoup écrit sur l'Eros féminin rebelle des années 1970 et les rapports homosexualité/hétérosexualité dans le MLF, je souhaite aujourd'hui rendre hommage aux femmes qui m'ont fait évoluer.


Monique Wittig, d'abord, qui est la première femme qui m'ait parlé lorsque j'ai débarqué au MLF en février 1971 et qui incarne la créativité du mouvement, l'Ecriture, la poésie et bien sûr le combat pour la reconnaissance des lesbiennes.

Anne-Marie Grélois, que j'ai rencontré dans le groupe des Polymorphes perverses et que j'ai suivi lorsqu'elle a fondé le FHAR (Front Homosexuel d'Action révolutionnaire) avec Guy Hocquenghem et Française d'Eaubonne, puis les Gouines Rouges.

Simone de Beauvoir, que j'ai rencontré en 1975 dans le groupe d'historiennes qu'elle avait réuni pour préparer des émissions de télévision « Sartre dans le siècle ». Ce groupe me donna l'élan pour commencer ma thèse.

Charlotte Calmis, peintre et poète, fondatrice de la Spirale, rencontrée en 1974 et qui sera mon initiatrice dans le domaine de l'art des femmes et de la liberté intérieure.

Livres :

« Les femmes artistes dans les avant-gardes » Odile Jacob, 2006. Chapitre sur « Le MLF, nouvelle conscience, nouvelle politique ».

« Les femmes dans l'art. Qu’est-ce que les femmes ont apporté à l’art ? » Ed. de la Martinière, 2004.

« Qu’est-ce qu’une femme désire quand elle désire une femme ? », Ed. Odile Jacob, 2004 chapitre sur « Le désir, instrument de libération ».

« De la libération des femmes à l'institutionnalisation d'un féminisme bon chic bon genre », Actes du colloque Sexe et Genres, Presses Universitaires du Mirail, Toulouse, 2003.

« Les Deux Amies - Essai sur le couple de femmes dans l’art », Ed. Blanche, 2000. Chapitre sur les lesbiennes au MLF.

« Lesbiennes et féministes au XXe siècle », Les Temps Modernes, mars-avril 1998.

« Un choix sans équivoque : recherches historiques sur les relations amoureuses entre les femmes, XVIème au XXème siècle », Ed. Denoël, 1981. Réédité sous le tire « Les relations amoureuses entre les femmes, XVIème-XXème siècle », Ed. Odile Jacob, 1995.

 

 

 

 

  • Bibia Pavard : « Le Mouvement de Libération des Femmes, le Mouvement de libéralisation de l’avortement et la loi Veil »

 

Le Mouvement de Libération des Femmes est à l'origine d'une rupture dans la revendication pour la libéralisation de l'avortement à la fois sur le fond et dans la forme à partir de 1970. A travers le manifeste des 343 et le procès de Bobigny il contribue à associer durablement liberté d'avorter et libération des femmes. Nous verrons donc comment les revendications de contraception et d'avortement libres et gratuits contribue à la fois à rassembler dans et autour du mouvement de Libération des femmes, non sans certains débats (pratiquer des avortements ou non? Quels rapports entre les médecins et les non médecins? Quelles rapports entre les femmes et les hommes? Une loi ou suppression de toute loi?), ainsi qu'à faire de cette question un problème public majeur qui conduit finalement à la modification des lois sur la contraception et l'avortement en 1974 et 1975. 

 

Livre :

« Les Editions des Femmes, histoire des premières années 1972-1979 », Paris, L'Harmattan, 2005.

 

 

  • Hélène Fléckinger :  « Ne me libère pas, je m'en charge ».
    De la vidéo dans les luttes féministes »

 

« Ne me libère pas, je m'en charge » peut-on lire en Mai 68 sur les murs de l'Université de Nanterre. Les réalisatrices militantes féministes semblent reprendre ce slogan à leur compte. Au tout début des années 1970, en s'emparant de la vidéo, elles répondent en effet à l’exigence du Mouvement de libération des femmes de se constituer en force politique autonome, et revendiquent leur indépendance à l'égard du reste du cinéma, y compris militant, largement dominé par les hommes. De même que seules les femmes opprimées peuvent analyser et théoriser leur oppression, ce sont elles qui doivent créer leurs propres images et entamer une démarche militante d’auto représentation. La vidéo devient alors un outil privilégié par les femmes et s'intègre étroitement aux luttes menées. La caméra devient, pour les féministes, un instrument dans une quête d’identité individuelle et collective, mais aussi un puissant outil de contre-pouvoir et d'agitation directe.« Tout ce qui nous concerne doit être dit par nous, et non par les hommes qui, détenant le monopole des médias, dénaturent l’information », déclarent les féministes du groupe Vidéa, premier collectif de vidéo non mixte. S'emparer de la caméra répond ainsi à une exigence politique de prise de parole et de réappropriation de son corps.

 

Cette communication se propose de revenir sur cette pratique vidéo autonome des femmes, une pratique décisive qui, dans les années 68, tente de contribuer à la transformation de la société et qui bouleverse assurément la représentation des femmes à l'écran. Un écran jusqu'ici dominé par un « sexisme ordinaire » et faisant se succéder des images de femmes humiliées, frappées, chosifiées. Les réalisatrices féministes transforment enfin les femmes, d’objets passifs du regard masculin, en sujets actifs de leur devenir social. L'oppression spécifique des femmes est analysée, et la domination n'apparaît plus comme « naturelle », mais comme le résultat d'une situation politique qui permet donc une action de résistance collective et de lutte offensive.

 

Livres (ouvrages collectifs):

« A tire d'elles. Itinéraires de féministes radicales des années 1970 » ouvrage de François Flamant, (Presses universitaires de Rennes, collection « Archives du Féminisme », 2007.

 « Théâtre et cinéma militants (1966-1980)», Christian BIET et Olivier NEVEUX (dir.), Vic-la--Gardiole, L’Entretemps, 2007. Article : « Y’a qu’à pas baiser. La représentation des corps sexués dans le cinéma militant féministe et homosexuel (France, années 1970) », et deux entretiens : « "Donner la parole à celles et ceux qui ne l'ont pas eue" : entretien avec Carole Roussopoulos » et « Il y a de la pensée dans le sexe et du sexe dans la pensée » entretien avec Lionel Soukaz .

« Art/Politique » Jean-Marc Lachaud (dir.),  Article intitulé : « C’est avec la vidéo que nous nous raconterons. Carole Roussopoulos, réalisatrice féministe et matérialiste », L’Harmattan, 2006.

Rédaction de la partie sur les sources audiovisuelles du Guide des sources de l’histoire du féminisme, Christine Bard, Annie Metz et Valérie Neveu (dir.), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2006.

 

 

   

  • Claudie Lesselier : « Mouvement de femmes, exils, migrations »

 

Dans les années 70 se forment de petits groupes militants de femmes étrangères, exilées et étudiantes surtout, au carrefour entre les dynamiques des mouvements de libération des femmes, des solidarités internationales et des mouvements politiques des immigrations et des exils. Mais les femmes de l’immigration économique et familiale restent davantage dans l’ombre, l’immigration est pensée au masculin et ces femmes rencontrent beaucoup  d’obstacles pour s’organiser et s’exprimer collectivement dans l’espace public  Cela change au tournant des années 80, dans un contexte nouveau, avec un engagement beaucoup plus large et de multiples initiatives dont on verra brièvement les origines et les modalités.

Livres :
« Femmes, genre, féminisme », Editions Syllepse, 2007 (article).

« Femmes genre migrations et mondialisation », Cahiers du CEDREF, 2008.

 

 

·        Josette Trat : « Féminisme et mouvement syndical, quelques réflexions à propos d’une histoire houleuse »

 

Comment  les nouvelles thématiques  soulevées par la deuxième vague féministe  sont entrées en collision  de manière plus ou moins  forte  avec les traditions de syndicales  du début des années 1970 et quels  changements  elles ont produits.

 

Livres : 

« La question de la mixité et de l'égalité dans le mouvement syndical en France" dans « Métiers, identités professionnelles et genre » sous la direction de Jean-Yves Causer, Roland Pfefferkorn et Bernard Woehl. Ed. L'Harmattan, Logiques sociales, 2007, p. 113-132.

« La responsable féministe dans les organisations mixtes », Cahiers du Genre, hors série, Féminismes, recompositions et mutations, coordonné par Dominique Fougeyrollas-Schwebel et Eleni Varikas. L'Harmattan, 2007.

« L'histoire oubliée du courant féministe  lutte de classes », Ed. Syllepse, collection Les Cahiers de Critique Communiste, Collectif  2007.

« L'autonomie des femmes en question. Antiféminismes et résistances en Amérique et en Europe », avec Diane Lamoureux et sous la direction de Roland Pfefferkorn, Ed. L'Harmattan, 2006. 
Article : "Féminisme" in La France des années 1968, éditions Syllepse.

   

 

 

·        Nicole-Edith Thévenin : « Féminisme, marxisme et organisation »

 

Comment Elles Voient Rouge a articulé le féminisme, le marxisme et la question de l'inconscient, quelle remise en question du parti communiste et des organisations politiques en général.

 

Livre :

Dernier livre : « Le Prince et l'hypocrite » Ed. Syllepse, 2008.


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